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Tu te fais attendre!
 



Quand viendras-tu?
Avant le lever du soleil une mince pellicule de givre recouvre la nature.
Tel un tapis blanc étendu sur la pelouse.
Rien ne bouge, les arbres sont d'une tristesse...
Leurs branches semblent être des membres morts!
 
Quand viendras-tu?
Le soleil se lève de plus en plus tôt, il ne fait plus le paresseux.
Les jours s'allongent, les nuits rétrécissent doucement.
Jupiter et Vénus se tiennent "étrangement" compagnie.
La terre complètement dénudée a soif.
 
Quand viendras-tu?
Un jour il neige, un jour il fait beau, un jour le vent s'époumone!
Au loin les nuages font une course effrénée
Les cimes des montagnes portent leur bonnet blanc
Les pins "grincent" sous la force du vent.
 
Quand viendras-tu?
Les lilas, petit à petit, dévoilent des pousses claires
Les bourgeons du marronnier tels des corsets sont prêts à craquer
Les crocus pointent délicatement leur teinte safran
Feuilles de tulipes, de narcisses, de jonquilles grandissent.
 
Quand viendras-tu ?
Moi je suis fatiguée, lasse d'attendre,
Que les mois de Février, Mars s'en aillent
Pour faire place aux piaillements des oiseaux,
Aux vols des hirondelles
Dis quand viendras-tu Monsieur le Printemps?
May
L'Hiver...!
Le jour n’arrive pas à se lever; il se fait tirer l'oreille.
Les nuages font grise mine, le soleil boude; pas une abeille.
La gelée blanchit le sol,
Et moi je relève mon col.
La température fraîche me paralyse,
Je ne dois pas sortir, m’a -t- on dit: “pas de bêtise.
La nature se pétrifie; seule la cloche carillonne.
Au moindre courant d’air les feuilles roussies tourbillonnent
Et vont mourir dans les fossés, dans les ruisselets.
Dans mon olivier, les moineaux, les mésanges, les roitelets.
S’approvisionnent en graines. Lorsqu’ils sont en manque,
lis frappent à ma fenêtre: Ils auraient besoin d’un kiosque!!
Soudain le soleil passe au-dessus des pins.
Le ciel s’éclaircit, vire au bleu vif alpin.
La lune présente nous observe.
Plus tard la luminosité nous éblouit sans réserve.
Une armée de corbeaux passe à tire d’ailes; quelle tristesse...
Ce soir ils descendront accompagnés de leur cri de détresse.
Mon coeur est morne; Ma Maman me manque terriblement,
Je pense à Toi, ton absence m’est cruelle, c’est dément.
Les saisons filent, et rien ne m’éloigne de Toi.
Ton amour, ta tendresse me font défaut: je ne suis plus moi.
Je t’aime toujours autant,
Tu sais Maman.
Tout est transit, seuls le houx et le gui sont à l’honneur.
Le temps se fige: mais où est passé le Bonheur?
                                                                                      May
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J’en ai marre
 



Depuis trois semaines le ciel est gris: Il pleut!
Les jours semblent courts, c’est nuageux,
La terre absorbe l’eau, ce n’est pas encore boueux…
Mais cela va le devenir s’il continue ce temps désastreux..
Tous les matins  lorsque j’ouvre les volets; le ciel n’est pas bleu.
Dieu que c’est ténébreux…
 
Il pleut!
Que d’eau!
J’en ai marre! j’en ai marre de ce temps crémeux.  
 
Depuis trois semaines le ciel a rendez vous avec la terre,
Le printemps est parti en guerre.
Sans soleil je ne suis pas très fière,
Je déprime, je m’enferme, je désespère.
Oh diable la nature, tout est encore gris, quelle misère.
Les jours s’écoulent tristement; point de repère…
 
Il pleut!
Que d’eau!
J’en ai marre! j’en ai marre de ce temps crémeux..  
 
Depuis trois semaines je ne distingue plus de couleur
Le ciel a perdu de son éclat, quel horreur!
Tout est terne  même les fleurs.
Plus de chant d’oiseaux, ont-ils peur?
Le ciel a rendez-vous avec la terre j’en ai peur…
Non, chaque année c’est la même erreur.
Il pleut!
Que d’eau!
J’en ai marre! j’en ai marre de ce temps crémeux
May
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