Bonjour mon Bébé d’Amour
Pas encore deux mois,
Et je suis pantois
Devant Toi.
Deux grands yeux me regardent,
Me détaillent
Attention le voilà qui braille.
Je te fais peur ?
Il n’y a pas d’erreur,
Pourquoi mon petit cœur ?
En l’air, poings serrés, tu contestes,
Des sourcils tu fronces, tu n’es pas à la fête.
En fais-tu une drôle de tête?
Tu n’es pas heureux ?
Sacrebleu !!
Aurais-tu des problèmes? Tu es soucieux !
Mais non ! Oh le joli sourire!
Je ne peux le décrire
C’est un vrai délire.
Depuis quelques jours à mon grand étonnement,
Tu te lances dans les «a re » avec amusement.
Dans tous les sens ta bouche se tord étrangement.
Ta langue se soulève, et, tout à coup « a re » sort,
Suivi d’un sourire de satisfaction.
Quelle émotion !!
Je suis devant toi en admiration. - -
Pour toujours
Tu es mon Bébé d’Amour.
Un Bébé va nous naître
Depuis quelques mois on sait qu’il se fait un espace.
En silence, il ‘profite’, mais peu vorace!.
Dans notre coeur il n’a pas encore pris place.
Mais ça viendra.., au moment du jour de la naissance,
Là nous ferons connaissance.
Pour l’instant on ne sait qui “Il” est ?
Peu importe pourvu que ce Bébé
Soit en bonne santé
Blond ou brun? aux yeux bleus ou marrons ?
Peu importe! mais qu’il soit un beau poupon.
Ta Maman s’arrondit...
Ton Père aussi...
Ils parlent souvent de toi, préparent ton nid.
Plus que quelques nuits
Et on saura qui tu ES...
Ca y est
On sait...
Tu es un garçon
Pour nous tu n’as pas encore de prénom
Tu as déjà un Nom.
Fin décembre tu dois arriver
99 sera quasiment terminé.
Tu ne passeras pas par la cheminée.
Auras-tu un gros cache-nez ?
Quel événement ce nouveau-né!.
Un an, Mon Petit Cœur d’Amours et de Tendresse.
Oui c’est à toi que je m’adresse.
Tu viens de faire un tour.
Une volée de mois, des jours et des jours…
Un Hiver tu as traversé,
Un Printemps s’est envolé,
Un Eté a séjourné,
Et voilà un autre Hiver amorcé.
Tu nous donnes beaucoup de joie,
D’amour, de sourires, de bonheur, quel émoi !
Tu es notre nouvelle jeunesse, j’en suis pantois
Notre jouvence, mon petit minois.
Tu as gravi les jours, les semaines,
Quelle aubaine.
Les mois ont passé,
Et voilà une année…
Tourne manége ! tourne Mon petit D‘Amours.
Danse, chante, la vie a de beaux jours.
Croques avec tes quenottes et savoures.
Ton petit doigt en l’air me fascine, allez plus de discours:
Papy et Mamy te serrent très fort et te font des bisous d’amour.
Nouvelle
Technologie
i.. aïe.. ail…
Que nenni !!!
Je ne vais pas vous parler d’aïoli
Mais de nouvelles technologies.
Je m’emmêle les pinceaux…
Je n’y comprends plus rien
J’en perds mon latin, pour le peu que j’ai appris!
Que de mots barbares.
Autrefois c’était moins compliqué
Il n’y avait que le téléphone fixe, … rivé au mur…
Maintenant il y a le mobile, celui qui nous suit dehors.
Dans la rue, dans la voiture, etc.!!
Autrefois la personne qui parlait seule dans la rue,
On la disait « pas tout cuite » ou pas « finie »
Maintenant c’est normal de parler seul.
Enfin seul ? Pas tout seul quand même!!!
Dans la main elle tient un « bigophone »
Et ça cause, et ça cause….
Dans le Midi en plus il y a la gestuelle!!!
Maintenant il y a l’iPhone qui fait appareil photo
Où est passé le bon vieil appareil photo? Au grenier !!
Il fait aussi baladeur, et mon transistor? Aux oubliettes!!!
Internet ? GPS et les jeux !!
Nous, on jouait à la marelle, à colin Maillard,
On faisait des cabanes, du vélo.
Et l’iPad! Quèsaco? Il paraît que ça remplace les livres!
Moi j’adore sentir les pages.
Feuilleter les journaux, les magazines; les toucher.
Et maintenant l’iPod..
Alors là je suis perdue, larguée.
Je m’en vais à la dérive.
Que faire de mes bons vieux appareils de musique,
De photos, de radio; font-ils partie des antiquités?
Et maintenant répétons tous en cœur:
iPhone, iPad, iPod ; que de mots étranges…
Il me semble que je me balade sur une autre planète…
Paumée, complètement pommée.
May janvier 2011
Ail Phone...
Ail Pad...
...que choisir ?
La Balançoire
Je suis faite de corde et de planche
On m’a installé à la branche du gros chêne
A côté de la maison, bien visible.
Je me balance du 1 janvier au 31 décembre
Au printemps, à l’été, à l’automne, sans oublier l’hiver….
Bref à toutes les saisons je suis là.
S’il pleut je me mouille!! Je me trempe…je dégouline.
S’il fait froid je grelotte !! Je suis blanche de givre, je frissonne.
Si les vents (Mistral et vent du Sud) soufflent je me balance.
Quelle chaleur l’été!! Je suffoque,
Malgré l’ombre du feuillage.
Heureusement je « sieste ».
Je me balance avec indolence.
En me tombant dessus les glands me cognent;
Faites attention quand même !!
Jours et nuits, je suis là.
Avec impatience j’attends les enfants,
J’aime leur compagnie, leur cri, leur joie.
Qu’ils sont beaux ces petits !!
Je suis pour eux, pour les amuser, les distraire.
Je trouve qu’Ils grandissent vite …
Des fois un adulte redevient enfant et s’assied;
Il n’a pas perdu le réflexe de se pousser avec les pieds!
Mais je préfère les enfants…
Même s’ils sont turbulents, bruyants.
De temps en temps un oiseau sautille sur ma planche,
Moineau, rouge-gorge; un poids de plumes…
Chut, silence, j’entends les enfants qui arrivent
Poussez-vous, laissez-leur la place.
Je ne suis pas une escarpolette
Je suis simplement: la Balançoire.
May septembre 2011
