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La vie de Nicolas GANIER (1713-1773)
et
de son épouse Sarah DROUOT dit LAMARCHE
( in lettre de l'APG )
Photo Coll. Pierre Juillot
Quiconque, de loin ou de près est apparenté à la famille
GANIER de WISCHES est issu de la famille DROUOT.  
Les descendants les plus importants sont les HUGUES,
dont le caveau se situe à l' entrée du cimetière de Wisches.
 
Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 5eme colonne (l’Arc indique LAMARCHE).
 
La bataille de Famars, dite de Valenciennes, se déroula pendant la première coalition, entre les forces françaises du général François Drouot de Lamarche et celles des coalisés (Autrichiens, Hanovriens et Britanniques) sous le commandement de Frederick, duc d'York et Albany. La bataille eut lieu près du village de Famars, dans le nord de la France et se termina par la victoire des alliés.
 
Un premier combat de Famars avait eu lieu du 6 au 8 mai 1793, lors duquel le général Dampierre fut mortellement blessé.
DROUOT de LAMARCHE François Joseph , sa biographie
à gauche un document signé par le général...
 
LAMARCHE. Certificat.
Référence : 1950 (catalogue 116)
 
Les officiers du 5e bataillon de Paris certifient que le citoyen Pierre Ducrotoy, adjudant-major du 5e Bataillon de Paris est parti de Paris le 5 septembre 1792 pour voler à la défense de sa patrie, qu'il s'est comporté probité et honneur, qu'il a été employé au service de l'armée où il s'est acquitté de sa commission comme on le désirait. Fait à Limbourg, lieu du cantonnement, le 10 février 1793. Plusieurs signatures. Recommandations favorables à Ducrotoy écrites par l'adjudant général Darville et le maréchal de camp commandant l'avant garde de l'Armée des Ardennes François-Joseph Drouot dit Lamarche (1733-1814). Cachet de cire du 5e Bataillon de Paris. 34 X 21.
 
PROMOTION du 25 PRAIRIAL AN XII
(15 juin 1804)
 
Né à WISCHES (88), le 14 juillet 1733, mort à Sarrebourg (57) le 18 mai 1814.
 
Débuta dans la carrière des Armes, en qualité de Dragon dans le Régiment de FRISE, le 14 juillet
1751, et fit sa première Campagne en 1758, à l'Armée d'Allemagne où, il devint Bas-Officier, la même
année.
 
Lieutenant dans la Campagne FRANCHE, du Capitaine CAMDFORT, le 1er juillet 1760, et fut
grièvement blessé d'un coup de sabre à la main droite, le 19 septembre suivant dans une affaire
d'avant poste contre le Corps Autrichien de SCHEIDER, et obtint le grade de Capitaine en Second, le
13 septembre 1761. Passé avec son grade dans les Dragons du Corps des Volontaires Etrangers de
WURMSER, le 1er janvier 1762. Il se trouva le 30 août, au sanglant combat de NAUENHEIM en
WETERAVIE, où il reçut à travers la poitrine, un coup de feu qui lui cassa 2 côtes, lésa une partie des
poumons et lui laissa des marques douloureuses jusqu'à la fin de ses jours.
 
Après la Paix de 1763, l'Armée d'ALLEMAGNE, ayant été dissoute, il rentre en FRANCE, et fut
nommé le 6 novembre 1771, Capitaine de Hussards, dans son Corps devenu Légion de CONFLANS.
Capitaine-Commandant en 1776, lorsque la Cavalerie de la Légion, forma le Régiment du Hussards,
Colonel Général, il obtint par exception, la Croix de St LOUIS, le 14 novembre 1779, en considération
de la manière distinguée dont il servit dans les guerres d'ALLEMAGNE et nonobstant les ordonnances
qui exigeaient alors 30 années de service pour avoir droit à cette récompense.
 
Passé dans le Régiment de CONFLANS-Hussard en qualité de Major, le 15 février 1774, il rentra le
1er mars dans le Colonel Général avec le grade de Lieutenant-Colonel, et fut placé à la tête de ce
Corps, à la réorganisation sous le n° 5, le 25 juillet 1791. Envoyé l'année suivante, à l'Armée du
NORD, il se distingua, le 1er décembre, à l'avant Garde du Général VALENCE, lors de l'attaque du
Château de NAMUR, et fut nommé successivement par le Conseil Exécutif, Maréchal de Camp, le 3
février 1793 et Lieutenant Général, le 8 mars suivant. Le 15 du même mois, à reprise de TIRLEMONT,
par les Prussiens, DROUOT de LAMARCHE, qui s'y trouvait avec 400 soldats, s'y défendit avec tant
de courage et d'habileté, qu'il préserva l'Armée d'une surprise générale.
 
Après la défection de DUMOURIEZ, il rejoignit l'Armée, quoique malade, renouant le courage de ses
soldats. Marche sur VALENCIENNES, le 14, attaque le Camp de FOMONS, avec succès marqué et
déploya une rare bravoure au combat livré à l'avant garde aux Autrichiens, le 2 mai. A la mort du
Général DAMPIERRE, arrivée au combat de St AMAND, le 8 mai, les représentants du Peuple
LEQUINA et COCHON, lui confièrent le Commandement provisoire de l'Armée. Son patriotisme lui fit
accepter momentanément cette fonction, qu'il reconnaissait lui-même au dessus de ses forces et qu'il
hâta d'abdiquer, le 15 mai pour aller prendre le Commandement de l'Armées des ARDENNES,
subordonnément au Général CUSTINE.
 
Sa réponse pleine de noblesse aux insolentes provocations du Général COBOURG, qui réclamait à
tort quelques prisonniers, quelques revers partiels, qu'il éprouva peut-être, par le fait des fausses
combinaisons du Général en Chef, attirèrent sur lui, les soupçons du Représentant LEVASSEUR, qui
prononça sa suspension, le 9 juillet.
 
Rentré dans ses foyers à EPINAL, il y obtint le 20 Pluviôse An III, avec levée de sa suspension, sa
mise à la solde de retraite. Nommé par le 1er Consul : Chef de la 9ème demi Brigade de Vétérans, le 7
Thermidor An VIII. Légionnaire, le 15 Pluviose An XII, et Commandant de la Légion d'Honneur, le 25
Prairial suivant.
 
Il rentre définitivement à la retraite, le 17 octobre 1807, et mourut à Sarrebourg, le 18 mai 1814.
C' est le 14 juillet 1947 que Jean Frémiot, conseiller municipal de 1919 à 1940, put enfin offrir à la commune de Wisches le portrait de l' un de ses plus glorieux enfants.
 
Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 5eme colonne (l’Arc indique LAMARCHE).
En avril 1947, le conseil municipal de Wisches décide de donner le nom du général Drouot  à la salle des fêtes. Jean Frémiot ( père de Marie-Odile Alart ), alors adjoint au maire entreprit des démarches auprès des archives départementales des Vosges et de la Moselle. Metz lui envoya la photographie d'un tableau d'époque représentant Drouot de la Marche. C'est d'après cette reproduction qu'un artiste peintre de Strasbourg exécuta ce portrait qui orne les murs de la salle des fêtes.
Nicolas GANIER est né le 10 février 1713 à Rothau (Bas-Rhin), voici un extrait un extrait de son acte de naissance:
 
«GAGNIER, fils de Nicolas GAGNIER est né le 22 février 1713 et a été baptisé à Rote 2 jours après sa naissance; ses parrains furent Jean Michel Malaisé de Neuviller et Jean Mocel de Wildersbach. La marraine était Madeleine Holweck femme de Dimanche Loux de Solbach.»
 
Ses parents.
 
Le père de Nicolas Ganier est Nicolas Ganier, baptisé le 18 janvier 1680, marié le 18 avril 1702 à Rote (Rothau) avec Jeanne Holweck, née en 1672 à Rote. Il est décédé le 28 décembre 1725.
 
Sa femme.
 
Le 15 Avril 1738, il épouse Sarah Francisca DROUOT dit LAMARCHE; fille de Joseph DROUOT dit LAMARCHE et Marie SPONNE.
Son père Joseph DROUOT est devenu riche grâce aux ventes de bois, qui lui ont beaucoup rapporté. Quant à sa mère Marie SPONNE, décédée le 27 Septembre 1770; sa pierre tombale est au cimetière de Wisches.
Mais le personnage le plus célèbre de cette famille, c' est certainement le frère de Sarah DROUOT : François-Joseph, dont nous allons parler maintenant.
 
Son beau-frère.
 
François-Joseph DROUOT dit LAMARCHE, général français né à Wisches (Vosges) le 14 Juillet 1733, mort à Sarrebourg le 18 Mai 1814. Lieutenant des hussards; Colonel en 1789; Général de Brigade en 1792. Après la défection de Dumouriez, il prit le commandement de l'armée des Ardennes, auquel on joignit celui du Nord après la mort de Dampierre. Relevé de ses fonctions, il fut remplacé par Custine. Rappelé par le Premier Consul, Napoléon Bonaparte; il fut anobli, par ce dernier.