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Traditions et Coutumes religieuses
Par ailleurs, aux heures des offices du Jeudi-Saint et du Vendredi-Saint, toujours à grand renfort de «terrettes», les enfants de choeur passaient dans les rues du village, chantant, à l’aller, « Voici le premier coup de l’office» et Voici le dernier coup de l’office>) et tous savaient alors qu’il fallait se rendre au dit office!
Autrefois, le Samedi-Saint qui se fêtait le matin à l’aurore voyait se dérouler une étrange coutume. Alors que commençaient à monter les premières flammes de Feu Nouveau, la coutume voulait que l’on brûlât «le Judas» après l’avoir pendu: un véritable mannequin bourré de matières combustibles était ainsi accroché à une potence portable et livré au feu. Y avait-il dans ce geste un quelconque relent d’antisémitisme? Probablement pas...
 le matin dès 6 heures: «réveillez-vous les gens qui dorment !
—          Réveillez-vous car il fait jour;
Mettez la tête à la fenêtre ...Que le bonjour vous soit donné.»
— à midi:< Voilà midi qui va sooonner; (sic) ...Priez Dieu pour les Trépaaassés (sic).»
— le soir enfin: «Nous sommes à l’heure de l’Angélus ...Offrez votre coeur à Jésus
Afin de faire votre salut..»
Les fêtes religieuses du village
Et nous voici arrivés au temps des Rogations (du latin Rogatio: demande, prière, sollicitation...).
 
Le premier jour des Rogations se célébrait le 25 avril, jour de la saint Marc, un des «saints de glace» les autres correspondaient aux trois jours précédant le jeudi de l’Ascension. On y faisait procession à travers le village et à travers champs pour demander à Dieu de donner de bonnes récoltes et de les protéger contre les calamités naturelles. Cela donnait aux riverains l’occasion d’orner les fontaines publiques (qui coulaient encore à une époque récente) et de les décorer de verdure et de fleurs, fontaines qui étaient bénies au cours de la procession. On ne fête plus les Rogations, il n’y a plus de processions ni de bénédictions des fontaines qui elles ne coulent plus.
Pour les identifications des "servants de Messe" passez la flèche de la souris sur leur visage
De janvier, passons au temps pascal.
Les cloches de l’église, comme partout dans les régions catholiques du diocèse, s’arrêtaient de sonner après le «Gloria» de la messe du Jeudi-Saint pour ne reprendre qu’aux premières notes du «Gloria» du Samedi Saint; et durant cet arrêt momentané des sonneries de cloches c’étaient les crécelles (les «terrettes») des servants de messe qui en tenaient lieu. A trois moments de la journée les enfants arpentaient les rues de la localité, faisaient grincer leurs terrettes et chantaient:
Ainsi, dès le mois de janvier, le 17 pour être exact, on fêtait la Saint-Antoine, patron de la première église de Wisches (et sans doute de la paroisse). De grand matin, affluaient à la messe, non seulement les habitants du lieu, mais aussi ceux du voisinage: Lutzelhouse, Urmatt, Grendelbruch, Niederhaslach... Les gens venaient en pélerinage prier pour que saint Antoine garde leurs cochons de toute maladie: qui n’avait pas quelque cochon à son domicile? (N’oublions pas que Saint Antoine avait auprès de lui un cochon comme
animal familier). Cette fête attirait, celà va de soi, les forains de la contrée: leurs étals montaient à l’assaut de la rue conduisant à l’église. Cette fête est tombée en désuétude depuis plusieurs décennies.
 
L'Autel Dieu de la fontaine du lavoir au "Counio"
Maurice Terriere, René Deutschman et Anne Marie Guy
Si la bénédiction des cous, le 3 février (Saint-Blaise), celle des Rameaux le dimanche du même nom, du pain à la Ste Agathe (5 février) et du sel le dimanche de la Trinité ne sont pas particulières à Wisches, il existait des coutumes religieuses ou profanes qui étaient propres à notre localité.
Le dimanche 8 novembre 2009, Guy Vaney, président du conseil de fabrique fait le bilan des travaux et actions menés en liaison étroite avec la municipalité,dont, entre autre, la restauration de la statue de St Hubert qui devrait être classée monument historique...
En 2009, les parrain et marraine de la confrérie sont Alain FERRY, député-maire de Wisches-Hersbach et sa compagne Valérie ; c'est à eux qu'à échu l'honneur d'offrir le pain bénit par le prêtre au cours de la cérémonie. Pour 2010, les parrain et marraine dûment désigné sont Adrien et Viviane DIEBOLT.
 
Note du webmestre: sources Haegel Olivier ; Fritsch Florent ... inventaire général
 
Saint Hubert est représenté debout sur une terrasse herbeuse, en habit de chasse du 18e siècle. Il est vêtu d'une paire de bottillons, de bas, d'une culotte, d'une chemise, d'une veste et d'un bicorne. Initialement, il tenait dans sa main droite un fusil dont la crosse était callée entre ses pieds.
 
Cette statue de procession figurant saint Hubert date vraisemblablement de la première moitié du 18e siècle. Peut-être fut-elle réalisée vers 1721 à la demande de la Confrérie de saint Hubert. Cette dernière avait été fondée le 21 mars 1721 à l'initiative du curé Jacques Berthoume, des habitants de Wisches et de ceux du hameau voisin de Netzenbach, afin de lutter contre la rage. Ils décidèrent de chômer chaque année, le 3 novembre jour de la fête patronale de ce saint. La première célébration eut lieu de manière anticipée, dans l'ancienne église paroissiale (actuellement chapelle du cimetière) le 21 mars de cette année là. La coutume est d'ailleurs toujours vivace.
Photo Alain Huber
Photo Alain Huber
Fête DE ST HUBERT A WISCHES
Tous les premiers dimanches de novembre suivant la fête de la Toussaint, la Confrérie de Saint-Hubert, patron des chasseurs et des forestiers, se réglait en l'église paroissiale de Wisches pour honorer le saint et perpétrer ainsi une tradition établie depuis 1721. Cette cérémonie fait suite au  vœu des habitants de  Wisch et de Netzenbach, d'honorer à perpétuité la fête de Saint-Hubert afin d'obtenir, par son intercession la grâce d'être préservés, de tout ce qui leur appartient, de la rage et des accidents
Biographie et légende de Saint-Hubert Hubert est né en Aquitaine entre 656 et 658, fils de Bertrand, duc d'Aquitaine. Sa mère s'appelait Hugberne ou Age, soeur de sainte Oda. Vers 682, il épouse Floribanne, la fille du roi Dagoberq comte de Louvain. Il vit librement et de façon mondaine à la cour des rois fainéants. Sa passion : la chasse. Connu par " Ies folles joies de sa vie mondaine " peu édifiante, il est touché par la grâce de Dieu et les conseils de Saint Lambert qui l'entraînent vers la sainteté. 11 meurt le 30 mai 727 à Tetvuren, non loin de Bruxelles.
Texte intégral de Mme Juliette MAURER in l'ESSOR 150 de mars 1991
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Le Pèlerinage de Saint-Quirin
 
A l’origine, les reliques de Saint -Quirin étaient conservées à l’ermitage sur la colline; puis vers l’an 1100, l’abbé de Marmoutier fit construire au pied de cette colline une église, consacrée en 1123 et fit amener les reliques du Saint contre la promesse de les monter, cinq fois l’an, sur la colline, entre autres, le jour de l’Ascension.
 
Saint Quirin est invoqué comme guérisseur de maladies de la peau, les écrouelles en particulier appelées «Le mal de Saint Quirin» (Skt: sankt Quirinus Weh» en dialecte germanique). Les écrouelles, longtemps associées à une forme de tuberculose, semblent dues à l’hérédité pour une partie, à la consanguinité, mais également aux mauvaises conditions d’hygiène et à une alimentation défectueuse. Il paraît évident, qu’il y a quelques siècles, les populations de nos vallées devaient présenter des terrains propices à cette maladie.
 
Les pèlerins de Wisches, comme d’ailleurs ceux de Lutzelhouse, Ober- et Niederhaslach, avaient, dans le domaine des «guérisons ou de prévention» un avantage: la facilité d’accès vers le lieu du pèlerinage. Ils montaient (les Wischois) jusqu’à la Baraque Carrée, empruntaient le Chemin des Bornes (ancienne voie romaine?) puis les sentiers jusqu’à St-Quirin. A l’origine, le déplacement se faisait à pied et l’on récitait le chapelet en cours de route; certains partaient déjà la veille de l’Ascension et logeaient chez l’habitant (moyennant une bouteille de kirsch!!!). Le jour de la fête, le pèlerin cueillait une feuille du chêne de St-Quirin sur le haut de la colline, trempait cette feuille dans l’eau de la fontaine de St-Quirin : si la feuille collait à la plaie, c’était le Mal de St-Quirin. Alors il ne restait plus qu’à venir à l’église l’après-midi, toucher le reliquaire du saint avec son mouchoir, ou un linge quelconque, et se passer ces linges sur la figure et le corps tout en priant saint Quirin de préserver le pèlerin de la maladie. Le but principal du pèlerinage sont de toute évidence, les reliques plutôt que l’eau de la fontaine
 
Avant 1914, les voitures à chevaux avaient déjà facilité le trajet; après 1918, les pèlerins venaient nombreux encore, mais déjà en cars.
 
De nos jours, d’aucuns se rendent encore à Saint-Quirin; mais est-ce bien pour un pélerinage?
Liste des "Rois" et Reines" de la Confrérie de St Hubert source Malou Luck
A partir du Xve siècle, une légende raconte que le seigneur Hubert, n'ayant pu résister à sa passion, va chasser, seul, un vendredi saint, oubliant ses devoirs. Soudain, il se trouve face à un cerf extraordinaire : il est blanc et porte une croix lumineuse au milieu des bois. Après une longue poursuite sans qu'il parvienne à atteindre le cervidé celui-ci s'arrête enfin. Hubert entend alors une voix tonnant dans le ciel qui lui demande de cesser de poursuivre les bêtes dans les forêts lui faisant oublier le salut de son âme. Hubert, saisi d'effroi, accepte de faire pénitence et va rejoindre, comme le lui demande le Seigneur, l'évêque Lambert à Maastricht A sa mort, il est désigné pour lui succéder à la tête du diocèse de Tongres-Maastricht. La légende dit aussi qu'au cours des cérémonies de son sacre, un Ange apporta du Ciel une très belle étole, l'étole miraculeuse qui depuis de longs siècles guérirait de la rage ceux qui ont foi en Saint Hubert.
 
La statue de St Hubert en l'église de Wisches Cette statue de procession en bois polychrome datant de la première moitié de XVllle siècle, représente Saint-Hubert en costume de chasseur, debout sur une terrasse herbeuse ; sa posture ne se comprend que si on l'imagine tenant dans sa main droite un fusil, dont la crosse est calée entre ses pieds. La statue a vraisemblablement été réalisée à l'occasion de la constitution de la confrérie de Saint-Hubert en 1721. Ayant subi les outrages du temps, ce chef d'oeuvre original (unique en France) et répertorié par la D.R.A.C. (direction régionale des affaires culturelles) comme objet d'art remarquable, vient d'être restaurée. Ce dimanche 8 novembre 2009, elle a retrouvé sa place en l'église St.Michel pour présider aux cérémonies de renouvellement des voeux à Saint-Hubert.
Comme l'exigent les termes du règlement et statuts de la confrérie depuis leurs origines:
" le pain  sera bénit à la messe solennelle pour être distribué aux assistants. ", il est dit aussi que " tous les confrères iront à l 'offrande. Cet usage sera exécuté et continué par leurs successeurs,   Ainsi soit-il, les offrandes recueillies contribuent au paiement des frais de chauffage de l'église."
1951-1964  Abbé César Strohmeyer
Madame et Monsieur
1951 Vincent Carbonnel
1952 Prosper Charlier
1953 Germain Charton
1954 Henri Ganier
1955 Joseph Huck
1956 Louis Jérôme
1957 Camille Juillot
1958 Joseph L'Hôte
1959 Jacques Luiz
1960 Paul Moser
1961 Ernest Rodeghiero
1962 Augustin Seel
1963 Emile Weber
1964 Joseph Paclet
 
1964-1984 Abbé Jacques Piguenet  (décédé le 27/08/1992)
Madame et Monsieur
1965 Ferdinand Wurster
1966 François Paclet
196 Pierre Jaeg
1968 Bernard Richard
1969 Paul Maurer
1970 Charles Wietrich
1971 Henri Melot
1972 François Bouillon
1973 Albert Weber
1974 Maurice Maréchal
1975 Fernand Fourché
1976 Ernest Hietter
197 7Jules Ferry
1978 Jean Moser
1979 Hubert Mehl
1980 Roger Stouvenel
1981 Léon Baret
1982 Hubert L'Hôte
1983 Louis Quéro
1984 André Rodeghiero
 
1985-1987  Abbé Jean Georges Bergantz
Madame et Monsieur
1985 Roland Claude
1986 Hubert Trappler
1987 Jean Soudière
 
1988-1991  Abbé A. Adler
Madame et Monsieur
1988 Richard Munsch
1989 Robert Guy
1990 Joseph Hochstetter
1991 Ernest Ohrel
1992 André Ostwald
1993 Claude Ferry
1994 Carlos Leitao
1995 Jacky Schmittenknecht
1996 Armando Da Silva Naschimento
1997 Bernard Dieffenbronn
1998 Jean Ruffenach
1999 Georges Alard
 
2000 - 2011   Abbé Miroslaw Kula
Madame et Monsieur
2000 Alain Hubert
2001 Ewald Roos
2002 Guy Vaney
2003 Eicher Damien et Liliane
2004 BAUMGARTNER Gérard et Clarisse
2005 RICHTER Raymond et Renée
2006 JAEGER Jean et Nicole
2007 SCHWINTE Christian et Édith
2008 KOENIGER Guy et Michèle
2009  FERRY Alain et QUIETI Valérie
2010 DIEBOLT Adrien et Viviane
2011 SCHEIDECKER Louis et Marie-Jeanne
 
2012 -       Abbé François Henry
2012 MOSER Philippe et Christine
2013 SOUDIÈRE Jean-Luc et Fabienne
2014 SCHWANGER Claude et Maria- Odilia
2015 GRASSER Jean-Georges et Martine