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Photos Alain Huber
Photo Coll. Denis Cuny
Photos Sylviedalsace
Coll. Marie-Odile Alart-Frémiot
Le baptême des nouvelles cloches de Wisches  le 23 février 1922
placées dans le chœur de l'église paroissiale sous la protection de
St Michel Archange.
Elles sont dédiées à Jeanne d'Arc, à Ste Odile , à la Vierge, à
St Michel et à St Hubert.
La petite cloche, à gauche, est destinée à la chapelle St Antoine.
                                                   Anne Chatin in l'Essor mars 1991
Le Choeur de l'église...
Photos coll. Oulmann-Ganier Marie
Photo coll. Bastien-Schmitt
On ne peut pas parler de l'église de Wisches sans évoquer le magnifique orgue, incontestablement l'un des chef-d'oeuvre de la maison STIEHR Frères, il a été conçu en 1859. Il n'avait alors que deux claviers : le troisième a été construit par Théodore JAQUOT.
L'orgue de Wisches fut sorti de l'oubli grâce au mémoire de maîtrise de musicologie de Thierry HASSLER, en 1990. En 1996 a été constituée l'Association pour la Restauration de l'Orgue de Wisches (AROW).
 
Nous devons saluer ici l'ensemble des bénévoles qui ont oeuvré pour sa restauration : plus particulièrement Madame Paulette Ganier (1925-2008) et Monsieur Guy Vaney, présidents de l'AROW.
 
Réf.  orgues de Wisches
Les fresques
Centrale:
fresque dédiée à Saint Michel terrassant le démon: Ce tableau a été peint au courant du 1er quart du 20e siècle.  Son auteur est fort probablement le professeur à l'Ecole municipale des Arts décoratifs de Strasbourg, Carl Jordan (1863-ap. 1918). Il fut l'un des rares artistes régionaux à avoir été influencé par le mouvement symboliste. Son oeuvre comprend principalement des scènes historiques, genre dans lequel il était spécialisé. L'iconographie de ce tableau est singulière car, elle présente le saint sous des traits androgynes tuant non pas un dragon mais, une sorte de diable hybride, possédant des ailes de chauve-souris et une tête de Gorgone.
Latérale droite:
Fresque dédiée à Saint Nicolas patron des enfants.
Saint Nicolas de Bari et les trois clercs au saloir avec en fond la colline sur laquelle est érigée l'église Saint-Antoine de Wisches.
La basilique de Bari abrite les reliques de Saint-Nicolas , dit aussi Saint-Nicolas de Myre, ville de Turquie dont il fut évêque au IVe siècle de notre ère.
La Légende de Saint-Nicolas veut que le saint ait ressuscité trois petits enfants qui étaient venus demander l’hospitalité à un boucher. Celui-ci les accueillit et profita de leur sommeil pour les découper en morceaux et les mettre au saloir. Sept ans plus tard, Saint-Nicolas passant par là, demande au boucher de lui servir ce petit salé vieux de sept ans. Terrorisé, le boucher prit la fuite et Saint-Nicolas fit revenir les enfants à la vie.
Les vitraux
A gauche le choeur rénové... on peut admirer la magnifique fresque représentant Saint Michel terrassant le démon.
Ce tableau a toujours terrorisé les "jeunes servants de messe", dont je fus; particulièrement lors des petites messe du matin, en hiver, où seule la lueur des cierges engendrait une ambiance quelque peu angoissante.
Dans nos esprits s'échaffaudaient alors des images de monstres et de démons.
Ce qui me permet de m'associer à la réalisatrice de ces clichés Sylviedalsace une enfant de Wisches.
 
Comme il me faisait peur ce tableau, quand j'étais petite !
 
Assise sur les bancs du premier rang, sous la surveillance de soeur Aimée et de soeur Egide, je n'étais pas vraiment à l'écoute du sermon du curé Piguenet. Devant moi, ce tableau captait toute mon attention et s'imposait à mes yeux d'enfant comme une image de terreur, matérialisant les portes de l'enfer. Tout au long de la messe, je ne voyais que lui. J'étais hypnotisée par le regard vide et terrifiant de ce démon ailé terrassé par St Michel et surtout par ce trou béant d'où sortaient ces flammes maléfiques. Mon regard d'enfant tremblait à en imaginer les profondeurs. Brrr, j'en frémis encore...
                                                                                                                 
Sylviedalsace
Saint Hubert
 
Saint Hubert, né vers le milieu du 7ème siècle, était fils d’un duc d’Aquitaine et sa famille était issue du sang des rois mérovingiens. On le dit apparenté à Charles Martel.
On le trouve à la cour de Pépin de Herstal, maire du Palais d’Austrasie (Lorraine) et de Neustrie (Loire, Bretagne, Manche et Meuse).
Un jour qu’il se trouvait engagé dans une partie de chasse et que la chasse l’avait conduit dans une partie reculée de la forêt des Ardennes, un cerf, qui paraissait plus grand et plus beau que les animaux de son espèce, lui apparut avec une croix entre ses bois.
 
Dès lors, une vie monastique exemplaire s’engagea.
Il fut élu évêque de Maastricht, Liège et Tongres, en remplacement de saint Lambert.
Il était le père des pauvres et des orphelins, le soutien des veuves, l’appui des opprimés. Son zèle pour instruire son peuple était infatigable.
L’épisode du cerf le désigna tout naturellement comme le patron de tous les chasseurs.
 
remerciements à Hubert Werlé
*** à noter que les habitants de Wisches portent une dévotion particulière à St Hubert, en effet ils ont fondé la confrérie de St Hubert ...
Le blason de Wisches contient une croix de Saint Hubert
Jésus Christ
Le Christ Pantocrator ou Pantokrator
Vient du grec : Παντοκράτορος
Cela veut dire Maître du Monde, tout-puissant ou souverain des souverains.
 
Le Christ tient en main le livre des Evangiles, et esquisse un geste de bénédiction de la main droite. Deux doigts sont presque tendus pour symboliser la double nature, humaine et divine, du Christ et trois autres se rejoignent presque pour figurer la Trinité. Il arrive que sur certaines icônes, le pouce se joigne à l'auriculaire et l'annulaire pour symboliser la Trinité, tandis que les majeur et l'index sont presque droits pour exprimer les deux natures en Jésus.
Saint Antoine de Padoue
 
Antoine de Padoue (1195 - 13 juin 1231) est un saint catholique romain (fête le 13 juin), docteur de l'Église, surnommé aussi « le Thaumaturge ».
En 1222, lors de l'ordination de plusieurs franciscains, il dut prendre la parole et montra un grand talent d'orateur et d'érudit. François d'Assise l'envoya alors prêcher en Italie et en France. Il prêcha et enseigna la théologie en Italie, notamment à Bologne, puis alla s'établir dans le sud de la France entre autre à Toulouse et Montpellier.
En 1231, il fut envoyé à Padoue où il poursuivit ses prêches durant le Carême mais il meurt d'épuisement le 13 juin suivant à Arcelle, près de Padoue.
Il fut canonisé le 30 mai 1232 par le pape Grégoire IX. Le culte de saint Antoine de Padoue se répandit surtout aux XVe et XVIe siècles. Il devint le saint national du Portugal, dont les explorateurs le firent connaître du monde entier. Il est ainsi le patron des marins, des naufragés et des prisonniers.
 
À partir du XVIIe siècle, saint Antoine de Padoue fut également invoqué pour retrouver les objets perdus, puis pour recouvrer la santé, et enfin pour exaucer un vœu. L'idée d'invoquer saint Antoine pour retrouver les objets perdus vient du fait qu'un voleur qui lui avait dérobé ses commentaires sur les Psaumes se sentit obligé de les lui rendre.
La vierge Marie
 
la Vierge est représentée en  bleu et blanc, la tête légèrement inclinée et les mains jointes par les paumes au niveau de la poitrine.
 
Les peintres et les sculpteurs ont souvent représenté la Vierge dans cette attitude.
 
Les mains croisées sur la poitrine sont  un geste d'humilité.
Il pourrait signifier aussi que l'on protège l'amour du Christ en nous.
 
Saint Michel est considéré comme vainqueur du dragon satanique de l'Apocalypse.
Au Moyen-Âge, il était figuré pesant les âmes des morts car on pensait qu'il avait le pouvoir de les juger.
C'est probablement en Phrygie que naquit le culte de Saint Michel, région où il était considéré plus particulièrement comme le protecteur des malades.
 

Odile aurait frappé un roc près de son monastère pour venir en aide à un pèlerin aveugle qui s'était égaré.
L'eau jaillissant brusquement aurait guéri le pauvre hère dès qu'il eut frotté ses yeux avec ce liquide limpide et frais......
 
La source au Mt St Odile
Latérale gauche:
Fresque dédiée à Sainte Odile, patronne de l'Alsace.
Le Miracle de la source : sainte Odile fait jaillir une source d'un rocher afin d'abreuver deux hommes assoiffés.
 
Cet ensemble de deux tableaux figurant saint Nicolas de Bari et sainte Odile date du 1er quart du 20e siècle.
Je remercie Alain Huber, Maire Adjoint de Wisches Hersbach pour sa collaboration et la qualité de ses photos.
Le Webmestre
Fresque monumentale du fronton du choeur de l'église...
 
Le Christ juge est assis sur un trône avec autour de lui le Tétramorphe **.
 
De part et d'autre des anges, certains priant ou jouant de la musique, tandis que d'autres tiennent les instruments de la Passion. A chaque extrémité de la composition, un ange tenant un rameau et un autre un glaive.
 
Cette peinture monumentale de style symboliste figurant le Christ juge date du 1er quart du 20e siècle. Très proche sur le plan stylistique du tableau de C. Jordan ornant le choeur, peut-être est-elle de sa main ou de son atelier.
 

** Tétramorphe du grec tétra, quatre et morphé, forme
Représentation des quatre évangélistes sous leurs formes allégoriques, (l’homme pour Saint Matthieu, l’aigle pour saint Jean, le taureau pour saint Luc et le lion pour saint Marc). Cette représentation est inspirée de la vision d’Ezéchiel (Ez 1, 1-14) et par la description des quatre vivants de l’Apocalypse selon saint Jean.
Détails
Le dragon à la tête de Gorgone (Méduse) et aux yeux bleus a une expression saisissante !  photos Martine Schnoering