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A gauche, deux vues de l'actuelle "Nécropole", cimetière militaire de Wisches-Hersbach et les nouvelles structures en pierre, éléments de décoration et de souvenirs.
 
Ces photos proviennent de l'excellent site de Sylviedalsace, une autre enfant de Wisches.
Un lieu provisoire (1944-1945) pour les sépultures des soldats tués lors de la libération de Wisches et de la Vallée de la Bruche
Après la guerre, les soldats français et Musulmans ont été transférés au cimetière militaire des chênes de Wisches avec ceux de 14-18.
Les Musulmans ont été placés à gauche.
On ne sait pas ce qu’il est advenu des corps des soldats américains et allemands.
Quelques années plus tard, les Musulmans ont encore été déplacés au cimetière militaire de Plaine.
Certains Français ont été inhumés au cimetière de Kronenhourg, d’autres dans la tombe de leur famille.
Le Cimetière Militaire du "Klein-Wisches"
Notes recueillies par Malou Luck auprès de Robert Melot
Photos coll. Robert Melot, Agnès Jeandemange
L’hiver 44 - 45 a été très long et rigoureux. Wisches avait été libérée en novembre mais un front continuait vers le Rhin. De nombreux soldats mouraient.
Il n’était pas possible de les enterrer en raison du gel et de la neige.
A Wisches des prisonniers allemands étaient gardés par des Français dans la petite scierie gérée par la famille Frémiot “Chiquélé”, propriété de la famille Hugues. Ces prisonniers ( dont 4 ou 5 se sont évadés par les WC de la scierie ) étaient chargés de creuser les tombes dans le cimetière militaire improvisé, situé 100 mètres plus haut du côté gauche de la route.
 
Les soldats morts ramenés du front dans des “Dodges" étaient d’abord conduits au “bureau” derrière chez Melot. dans la partie gauche de Schreyeck, où ils étaient fouillés afin d’être identifiés, puis ils étaient enterrés au cimetière du Petit Wisches.
Les Musulmans étaient placés à gauche.
Les Français étaient à droite avec une rangée de 9 Américains.
Tout en haut, étaient inhumés les Allemands, une vingtaine, qui avaient été tués et ensevelis sous la neige sur le front en même temps que les Français.