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2000
La rue de la Gare...
 
Les photos récentes sont  tirées de l'excellent site du Club Informatique de Wisches,
j'en remercie leur(s) auteur(s)
1904  A cette époque, Wisches était allemande (annexion 1871-1918)
L'église et son clocher d'origine était entourée par un parc arboré, remarquez le presbytère à gauche.
 1950   On reconnaît  l'ancienne salle des fêtes attenante à
l'auberge Machet longtemps appelée "chez le Pélé", on y jouait du théatre,
on y dansait.
Dans les années 60, elle abrita les établissement Meili qui fabriquaient les
premiers échafaudages en tubes d'acier
Le "bazar" de la "Guit'Ney"
On devine l'auberge "Au Tonneau d'Or" qui jouxtait un salon de coiffure longtemps tenu par la famille Eicher.
 A l'arrière de cette auberge se tenait un marché hebdomadaire de fruits et légumes géré par la famille Luck de Lutzelhouse.
Remarquez le Muckenbach, le "Mokébo" en patois, et notez combien la forêt a gagné sur les pâturages.
Rue de la gare; retour de chasse
. Au fond, sur la grande rue, on
aperçoit la vitrine du magasin bazar de la "Guit Ney".
Le parc a disparu pour laisser la place à des maisons, commerces et autres hangars...
La gare de Wisches vue par un usager dans les années 60...
 
Pour le simple usager la gare de Wisches se décomposait comme suit :
> A l’étage du bâtiment central, l’appartement du chef de gare avec son grenier. On y accédait par la porte de droite.
> Au rez-de-chaussée, la porte de gauche donnait accès à un petit hall avec un guichet doté d’un hygiaphone par lequel on s’entretenait avec un employé pour acheter nos tickets … en carton brun.  Au mur une grande affiche avec tous les horaires des trains. Derrière, le bureau du chef de gare et plus loin vers le quai, le poste d'aiguillages.
> Un vaste couloir nous emmenait vers la gauche à la salle d’attente dans laquelle prônait un grand poêle à charbon en fonte noir. Des bancs en bois étaient posés le long des murs décorés d’affiche vantant le professionnalisme de la SNCF. La salle d’attente avait une sortie sur les quais.
> Sur la gauche du bâtiment central, une construction en pierres de taille abritait les pissoirs hommes dont les murs étaient goudronnés, une toilette « à la turque »… La lampisterie dans laquelle était stocké tout le matériel nécessaire au bon fonctionnement de la gare.
> A l’extérieur, le long des quais, une réserve à charbon.
> Derrière ce bâtiment, un grand espace privatif, réservé au chef de gare, dans lequel il entretenait un jardin clôturé d’une palissade en bois…
> Les barrières étaient manœuvrées à la main.