Son pain sentait bon le terroir, une de ses spécialités : le pâté de viande en croûte, on venait de Strasbourg pour y goûter.
En périodes de fêtes, la maison familiale embaumait de senteurs agréables : chocolats chauds, koukelhopff,
biscuits, petits gâteaux qu'il confectionnait avec
amour, attentif à chaque détail. Sa fille Gilberte quittait quelquefois le comptoir pour l'aider dans cette tâche, elle était experte dans la décoration des « bûches » et « calendriers » de Noël ; elle excellait dans le
façonnage du maspain.
Et le fils ? … interne dans un collège à Strasbourg, il ne manquait pas de mettre « la main à la pâte » mais
quelquefois il s'endormait sur un sac de farine, sous
l'œil bienveillant du patron.