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Les Veffs : Joseph Ganier(1877-1937), dit « le Veff »: boulanger comme son frère Lili. C'est lui qui reprit la boulangerie familiale.
Il animait diverses associations du village : société de gymnastique,
médaillé d'honneur du corps des sapeurs pompiers, 1er clairon à la
fanfare municipale et surtout grand chasseur (de gibier) devant l'éternel. Activité et passion qui souvent prenaient le dessus et, certains matins les clients de la boulangerie attendaient avec patience la sortie de la
première fournée. Heureusement son fils Marc mit très tôt « la main à la pâte.
Personnalité atypique, il était très aimé dans le village. Son fournil était
le lieu de rendez-vous des anciens.
Et bien sûr, c'est entouré par ses nombreux chiens de chasse qu'il
parcourait les montagnes environnantes: le Narion, le Donon, les forêts
de Grendelbruch "guénnbri" en patois.
De qui tenait-il à votre avis ? …de son père Joseph né en 1843 ? (en médaillon en haut de la page)
Les Lilis: Henri Ganier (1881-1952), dit « Lili » le fils cadet de
Joseph Ganier. Au côté de son frère aîné, il apprend le métier de
boulanger au sein de l'entreprise familiale. Après son mariage avec
Maria Colnet, il quitte le giron familial et ouvre sa propre boulangerie
dans la Grand'Rue, presque en face de l'église. La boulangerie n'existe
plus, mais la maison reste propriété de la famille.
Conseiller municipal, il occupait une place dominante au sein du conseil,
il a dirigé très longtemps la"Fanfare"et entrait souvent en conflit avec son
frère aîné ( 1er clairon) qui lui, animait d’autres associations.
A noter que depuis 1796, les Ganier ont toujours présidé au destin de la
commune. A ce jour, c'est Pierre Ganier qui siège au Conseil Municipal ...
(1er Adjoint), il poursuit l'œuvre de son père et de son grand-père.
 

Les Ganier: Veff et Lili 1914
 
Photos prise devant la boulangerie de la rue du Coin...
 
Les adultes...de gauche à droite
 
Joseph Ganier dit le Veff
Mathilde Ganier, née Hindermeister son épouse
Inconnue
Inconnue
Maria Ganier, née Colnet épouse de Henri Ganier dit Lili
 
Les enfants... de gauche à droite
 
Flore Ganier, Marc Ganier, Marthe Ganier, les enfants de Joseph et Mathilde Ganier, à noter que Mathilde Ganier est enceinte de Françoise Ganier qui arrivera au monde cette même année.
Henri Ganier fils de de Henri (Lili) Ganier et de Maria Ganier.
Les Grand'Placid' : Placide Ganier (1857-1940); c'était une forte
personnalité et cette anecdote le justifie :
« La scène se passe à Hersbach un après-midi d'août 1940.  
Sur le trottoir, devant sa maison, Marie Antoinette GANIER (dite « la Manette ») âgée de 58 ans s'active à casser  du bois à la hache sur un fût de sapin, afin
d'en faire provision pour l'hiver. A quelques pas d'elle, son père Placide
GANIER, âgée de 83 ans, se repose sur un banc, sa canne posée à côté de lui ;
lorsque arrive sur la route du village, une patrouille allemande qui marche au pas cadencé. En passant devant la maison, le gradé qui conduit la patrouille
interpelle la Tante Manette, en lui disant : « Tu ne peux pas faire casser le bois à ce fainéant ? . Le grand-père réplique aussitôt en allemand :  
               « Un officier français  en retraite ne travaille pas ! »  
(C'était un mensonge, il n'était pas officier !). Le gradé allemand marmonne
quelques mots en allemand et poursuit sa route avec ses soldats.
Le soir, en descendant la route d'Hersbach à Wisches, la Tante Manette avait
encore très peur, ils auraient pu être arrêtés par les SS.
Quelques jours plus tard, le 3 septembre 1940, le grand'père Placide décédait,
lorsque les Allemands pénétraient à nouveau dans Hersbach.
 
                                                Texte de Christine Ganier in journal de l'APG
LES GANIER DE WISCHES
Outre les "surnoms" affectés à chaque lignée, les GANIER étaient surnommés les "CALLÂH" eu égard à leur caractère bien trempé.
 
Comme les Valois, les GANIER de Wisches se répartissent en trois branches dynastiques :
 .    de Placide Ganier (1857-1940)… « les Grand'Placid' »
.   de Henri Ganier (1881-1952)… « les Lilis »
.   de Joseph Ganier (1877-1937)… « les Veffs »
            A droite: Joseph Ganier né en 1843 père du"Veff"