L’épicerie dans les années 1950 :
Au milieu de l’épicerie il y avait un poêle.
On y on vendait du riz, du café, du cacao « Banania », du thé, de la chicorée, du chocolat « Poulain », du savon, du tabac, de la pâte à gâteau ou à tarte, des œufs, de la mousse à raser, des bigoudis, des bonbons « La pie qui chante », des sucettes « Pierrot gourmand », des cubes de bouillon de poules pour assaisonner les soupes et aussi des culottes et des chaussons !... des sabots, des graines...! On achetait aussi du vin de table. Les boîtes de cacao étaient faites avec de la tôle émaillée, les pâtes « Lustucru » et « Panzani » existaient déjà. Sur la caisse, il y avait une grande balance à plateaux pour peser.
Anne Marie Brocheny-Guy raconte: "* je me souviens qu'avec ma grand-mère nous allions chez "la Claire Magre" elle me donnait toujours un bout de saucisse... * à l'épicerie "Dritsch" on achetait en hecto!... il n'y avait pas de "note"; l'addition elle la faisait au dos du paquet de sucre..., le support était un paquet quelconque contenant la denrée achetée (déjà l'écologie au goût du jour !; moins de papier)
* et le bouilleur de cru? c'était notre oncle Louis Guy. Tous les gens avaient des tonneaux, non seulement ils faisaient leur vin (de la piquette); pour le schnaps, ils les remplissaient de fruits (mirabelles, quetsches, cerises..)