Le Rhin
 
Nous avons embarqué un lundi sur le Rhin
Nous devions partir de bon matin.
Au lieu de filer vers Coblence,
Nous avons visité la ‘Petite France”.
Que d’eau! que d’eau!
Le ciel était nuageux,
Le temps paraissait pluvieux.
Que de péniches nous avons croisé,
Les berges de chaque côté très submergé
Que d’eau! que d’eau!
Strasbourg s’éloignait lentement,
Nous allions vers la Lorelei sûrement.
Les cygnes attendaient la nourriture,
Les canards barbotaient dans la nature.
Que d’eau! que d’eau!
Les oiseaux piaillaient dans les arbres,
Les feuilles bruissaient dans les ténèbres.
Le Kellermann avançait doucement,
Et moi je rêvais béatement.
Que d’eau! que d’eau!
Le paysage sous mes yeux défilait,
Digne les Bains s’éloignait.
Le bateau avançait vers le nord,
Le Rhin allait-il nous jeter un sort?
Que d’eau! que d’eau!
 
May juillet 2008
Un, deux, trois soleil...
Soleil du matin; chagrin!
Un, deux, trois soleil...
Soleil du soir espoir... de ne rien avoir...
Le moral est bas semble t’il? Non, calme plat.
A bâbord et à tribord c’est le silence.
Non, pas l’absence.
Je prends le soleil, je me dore.
Allongée sur tous les côtés, je m’abandonne.
Je m’abandonne aux rayons du soleil
A cette douce chaleur qui nous fait défaut depuis plusieurs jours.
Je m’étire sur ma brouette telle une chatte alanguie.
Je suis bien, oh diable les soucis, les tracas.
Pas de problème, tout va bien.
A bâbord et à tribord c’est le silence.
Non, pas l’absence.
Le soleil m’hypnotise, me tétanise, me bêtifie.
Je ne dors pas je sommeille, je suis entre deux eaux,
A moitié ci à moitié ça.
Quel bonheur d’être â ce stade.
Silence chez les neurones.
Qu’il fait bon là, sur ma terrasse inondée de fleurs, où,
Tous les parfums de la terre se sont donnés rendez-vous.
Je suis bien, oh diable les soucis, les tracas.
Pas de problème, tout va bien.
Il suffit de se le dire...
Soleil du soir espoir... pour demain matin.
Accueil
Menu
Menu
by May...
Mois de chaleur.
Mois de lourdeur.
Mois de bonheur.
L’été est là depuis quelques jours.
Le mois est déjà bien entamé.
Et pourtant je ne suis pas très gaie...
Je sens comme un malaise!
Non je ne suis pas à l’aise.
Le soleil darde...
Les blés mûrissent...
Les lavandes bleuissent.
Dans le champ les tournesols commencent à tournebouler.
Mois de chaleur.
Mois de lourdeur.
Mois de bonheur.
Les vacances sont là.
Plus de cri sous le préau.
Plus de pleurs devant la maternelle.
Les oiseaux piaillent dans le feuillage.
Une bonne odeur de fourrage, de foin emplit l’air.
Après la sieste le touriste impatient veut taper la boule
Devant un jaune il refait le monde.
Entend les cigales! Elles font un vacarme pas possible...
Oh quelle chaleur! Tient je m’en vais faire un pénéqué...
Mois de chaleur.
Mois de lourdeur.
Mois de bonheur.
Marchés provençaux, brocantes, vide greniers, pétanque,
Ailloli, joutes, tauromachie, daube, pieds paquets...
Font la joie des vacanciers, et de nous autres.
Pourquoi aller loin quand on a tout ça sous la main!
Soleil, chaleur, mistral, odeurs champêtres:
Nous sommes en éternelles vacances.
Accueil