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A cette époque la vie religieuse tenait une place importante au village. L'année était rythmée par les nombreuses cérémonies:
- les dimanches traditionnels: petite messe, grand messe, vêpres et complies sous la houlette des Soeurs Enseignantes, les "Chères Soeurs", soeur Egide, soeur Aimée...
- les diverses processions: rogations, fête Dieu, mois de Marie, St Hubert, bénédiction des fontaines....
- les fêtes: la bénédiction des cous (St Blaise), la bénédiction des rameaux
( les pampies), la bénédiction du pain à la Ste Agathe, la bénédiction du sel ( le dimanche de la Trinité ), Saint Antoine...
- la nomination d'un nouveau prêtre faisait l'objet de festivités grandioses.
 
Sur la photo, l'Autel Dieu du lavoir au "Counio"
M.Terriere, R.Deutschman et Anne Marie Guy
 

                                                                                Identification A.M. Guy-Brocheny
La lessive du lundi, pas de machines automatiques,... les lavoirs, 4 à Wisches; les fontaines (dans chaque quartier) servaient à la fois pour rincer le linge et "faire boire" les animaux. La lessiveuse (pour le blanc) qu'on plaçait sur le fourneau de la cuisine.
Les années 60
L'après guerre et surtout les années 1950-1960 sont des années actives pour les industries locales. La main d'oeuvre est abondante et bon marché la vie économique de Wisches à cette époque est très prospère: les scieries et usines recrutent jusqu'en Espagne, Portugal, beaucoup de ces personnes se sont installées définitivement dans le village.
Si les grosses filatures ont préféré s'installer à Lutzelhouse,  Schirmeck, Rothau et dans la Haute Vallée en évitant Wisches; ce village a su garder un certain dynamisme.
Les matinées étaient très animées autour des nombreux commerces. La vie allait à son rythme selon un schéma immuable.
 
Les hommes travaillaient dans les entreprises locales et des environs. Un certain nombre prenaient "le train de 6 heures" pour se rendre à Molsheim ou Strasbourg et rentraient par la "micheline" de18h10 ou le train de 19h.
 
La journée le village était réservé aux femmes et aux enfants, la plupart des épouses était "femmes au foyer" . Elles s'occupaient des courses quotidiennes (les supermarchés n'existaient pas), on allait au pain chez "le Chou" ou chez "le Veff", à la boucherie chez "Klein" ou chez "Mager" en passant chez Mougeot à la laiterie.
 
Beaucoup de Wischois cultivaient un petit lopin de terre pour nourrir une ou deux vaches. Un grand nombre de familles entretenait cochons , volailles, lapins et chèvres... Le pâtre du village, "le hodé" passait de maison en maison pour rassembler ces chèvres et les emméner paître sur les "parcours" ou au bord de la Bruche.
1. la religion.
La vie au quotidien dans les année 50/60
3. les activités ménagères.
Les mois de septembre octobre étaient réservés à la cueillette des fruits et surtout aux vendanges sur les hauteurs du "Himbarri" et de la "Chamotte"...
 
On pressait les raisins dans les rires et les "bons casse-croûte". Le jus transposé dans les tonneaux donnait un vin  "le hybride" que seul un estomac de Wischois pouvait supporté.
 
Les mois d'hiver; les mois du "schnaps", la plupart des habitants possédaient un licence de distillation qui les autorisait à produire un certain litrage d'alcool.
 
C'etait l'époque du cochon "le pouohh", que l'on tuait en famille aidé par les voisins.
 
Toutes ces activités faisaient l'objet de réjouissances.
Les années 1920       Photo Coll. Denis Cuny
3. les associations.
2. les travaux
A.Friant - L.Bastian - S.Chatain - S.Werlé - J.Huck -  A.M. Guy- S.Kille - S.Fuentes
E.Ferry - N.Kille - E.Dieda - E.Schwaller
Les "foins" de juillet occupaient une grande  partie du mois. Les "grands" de l'école primaire, ceux qui ne passaient pa le Certificat d'Etude, avaient l'autorisation de "manquer l'école.
A la fin des vacances, c'etaient les "regains"
On préparait également le bois pour l'hiver, le "scieur de bois  allait de maison en maison pour scier les bûches que le chef de famille débitera sur
"le biécho"
On attend peut-être "le hodé" ? photo prise au "trou d'péts"
Photos coll. A.M. Guy-Brocheny
Electrophone "Teppaz" 1966
Vendanges en 1950
chez "la Maria Marchal" dit "la Guéné"rue du Coin
en face de la boulangerie du "Veff" (Adolphe Ganier) aujourd'hui... le founil du Netzenbach
4. Les supports techniques.
 
Pendant longtemps plus de 70% de la population n'avait pas de voiture, les téléviseurs se comptaient sur les doigts de la main. Seul le poste de TSF égayait les maisons jusqu'à l'arrivée du fameux électrophone "Teppaz" la coqueluche des jeunes filles, ceci après les années 60.
On a recensé une vingtaine de téléphones en 1950, la mairie, les entreprises, les commerces; quelques particuliers possédaient une ligne PTT.
Les téléphones étaient manuels reliés à un standard à Schirmeck. Un N° était affecté à chaque poste et pour téléphoner on tournait une manivelle ou un cadran et on disait..
"allo, ici le 13 à Wisches je voudrais le 40 à Schirmeck...ne quittes pas Jeanne je te passe la boucherie..." En effet la standardiste connaissait tous les abonnés au téléphone souvent la discussion s'engageait.